Je cueillerai la vie et je te l’offrirai

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Premier roman de Florence Wells née en 1977 qui a fait des études scientifiques puis a travaillé plusieurs années dans le marketing et la communication de grandes entreprises.
Malgré un titre désastreux complètement kitsch, ce roman m’a tenu par le récit des destins croisés de 5 femmes : une mère, une infirmière, une policière, une assistante sociale et une femme sans domicile fixe. Leurs histoires s’entremêlent avec délicatesse d’un chapitre à l’autre, elles se rencontrent et le lecteur fait le lien, se sent conforté dans sa lecture car il en connait plus que les personnages sur les unes et les autres. Assez réaliste, l’autrice évoque l’existence de ces femmes qui se battent au quotidien pour s’en sortir face à la maladie, la violence, la mort. Et les notations psychologiques sont assez justes car complexes. Tout cela écrit dans un style agréable où la fluidité, la simplicité tombent juste. Ça se lit bien, on a envie de savoir comment ces femmes vont s’en sortir(ou pas…), on évite la mièvrerie et le pathos même si, à la fin, des invraisemblances affaiblissent le récit qui se voulait réaliste et social. Ça se lit, donc c’est écrit, un peu comme une feuilleton dont on suivrait les épisodes avec intérêt.

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