Rose Valland

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Rose Valland travaillait au Musée du Jeu de Paume où, dès l’occupation, les nazis installèrent leur QG de pillages. Au péril de sa vie, Rose essaya de « sauver la beauté du monde », en notant et en pistant les œuvres. Elle arrivera même à faire détourner un convoi en partance pour l’Allemagne. En 1964, cette histoire servait d’ailleurs de trame au film Le Train, avec Burt Lancaster et Suzanne Flon. Dès la fin de la guerre, l’héroïne discrète œuvra pour retrouver et rendre les biens volés.
Dans une mise en scène très vive, où les scènes s’enchaînent et les lieux se dessinent à l’aide de panneaux, l’autrice déroule cette histoire incroyable. Tout tourne autour de la personnalité de Rose. L’épatante Alexandra Sarramona l’incarne avec la rigueur et l’humanité qui ont nourri cette femme courageuse et têtue. Antoine Bobbera, Marion Cador, Raphaël Cohen, Remi Couturier et Benjamin Arba (qui remplaçait Xavier Fagnon le soir de notre venue) font vivre avec fougue les nombreux hommes et femmes, célèbres ou inconnus, qui ont participé à l’aventure de cette résistante montée « au front de l’art ». C’est passionnant.

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